Prévention
Prévention petite enfance en Haute-Garonne : santé, sécurité et accompagnement des familles
Les premières années de vie, en particulier les 1000 premiers jours, sont essentielles pour la santé et le développement d’un enfant [1]. La prévention petite enfance vise à protéger les tout-petits des risques liés à leur croissance, à détecter précocement d’éventuels troubles et à soutenir les parents dans leur rôle éducatif.
En Haute-Garonne, la Protection maternelle et infantile (PMI), les Maisons des Solidarités, ainsi que des dispositifs comme les lieux d’accueil enfants-parents (LAEP) ou la Réussite éducative, proposent un accompagnement gratuit et adapté aux besoins des familles.
Cet article vous présente les actions clés et les ressources locales pour favoriser l’épanouissement et la sécurité des jeunes enfants.
Les chercheurs et les professionnels de santé considèrent les 1000 premiers jours de la grossesse jusqu’aux deux ans de l’enfant comme une période décisive pour sa santé future. C’est durant ce temps que se posent les bases de son développement physique, affectif et cognitif.
Une alimentation adaptée, qu’il s’agisse de l’allaitement ou de la diversification alimentaire, contribue à sa croissance harmonieuse. Un rythme de sommeil régulier favorise son équilibre et son bien-être. Les interactions quotidiennes avec ses parents, faites de paroles, de jeux et de gestes affectueux, renforcent le lien essentiel qui soutient son développement.
Agir tôt, grâce au dépistage et à l’accompagnement proposés par la PMI et les médecins, permet d’anticiper certains troubles et d’offrir aux enfants les meilleures chances de bien grandir [1].
[1] Santé publique France. Les 1000 premiers jours.
La prévention en petite enfance passe avant tout par un suivi médical régulier. Dès la naissance et jusqu’à l’âge de 6 ans, des examens obligatoires et gratuits permettent de s’assurer que l’enfant grandit en bonne santé et de repérer précocement d’éventuelles difficultés.
Les 20 examens obligatoires de la petite enfance
En France, le carnet de santé prévoit 20 examens médicaux obligatoires entre la naissance et 6 ans. Ces consultations, réalisées par un médecin ou dans une structure de Protection maternelle et infantile (PMI), permettent de :
- contrôler la croissance (poids, taille, périmètre crânien),
- vérifier le développement psychomoteur (motricité, langage, interactions sociales),
- dépister précocement les troubles de la vue et de l’audition,
- suivre la vaccination de l’enfant.
Les pédiatres et médecins de PMI utilisent des courbes de croissance et des bilans de développement pour identifier tout signal d’alerte. Plus la détection est précoce, plus les interventions éducatives et thérapeutiques seront efficaces.
Ces rendez-vous sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, sans avance de frais.
Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter notre page dédiée.
Avec le programme “M’T dents”, dès l’âge de 3 ans et jusqu’à 24 ans, votre enfant bénéficie d’un rendez-vous de prévention annuel, entièrement pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie et la complémentaire santé, sans avance de frais.
Les professionnels de santé
Avoir un médecin traitant pour votre enfant, c’est s’assurer d’un suivi régulier de sa croissance, de son développement et de ses vaccinations. C’est aussi bénéficier d’un interlocuteur privilégié en cas de maladie, qui connaît bien son histoire médicale et peut orienter vers les spécialistes si besoin.
Vous pouvez consulter la liste des professionnels du département en effectuant une recherche sur l’annuaire santé de l’Assurance Maladie. Pour être intégralement remboursé de vos dépenses de santé, choisissez un médecin traitant et demandez-lui de faire une déclaration en ligne avec votre carte Vitale.
Avec votre carte Vitale et son outil en ligne, le médecin traitant peut effectuer directement plusieurs démarches pour vous et votre enfant, sans formalités papier. N’hésitez pas à lui demander :
- d’alimenter et consulter le Dossier Médical Partagé (DMP),
- de déclarer le choix de médecin traitant pour votre enfant,
- de réaliser un protocole de soins électronique si nécessaire.
Dépistages et interventions précoces
Certaines consultations spécialisées ou bilans (orthophonique, psychomoteur, psychologique) sont proposés lorsque des signes précoces de troubles apparaissent. Le dépistage précoce est particulièrement crucial pour :
- les troubles du spectre autistique,
- les troubles du langage ou de l’apprentissage,
- les troubles moteurs ou sensoriels.
Des dispositifs départementaux et régionaux permettent d’orienter les familles vers des prises en charge adaptées et rapides afin de limiter les impacts à long terme sur la scolarité et le développement social de l’enfant :
- Les Plateformes de Coordination et d’Orientation (PCO) facilitent le diagnostic et le suivi des troubles du neuro-développement.
- Le dispositif TSLA pour les troubles spécifiques du langage et des apprentissages. Des associations spécialisées comme Ceresa complètent ce dispositif en proposant des formations et un soutien pour l’accompagnement des enfants atteints d’autisme.
Vous avez un enfant en situation de handicap, ou vous vous posez des questions sur son développement ?
Dès les premiers signes, il est important de consulter un professionnel de santé (médecin traitant, pédiatre, médecin de PMI, médecin de crèche) qui pourra vous orienter vers une prise en charge adaptée.
La reconnaissance précoce du handicap est essentielle : elle permet d’ouvrir des droits (allocations, accompagnement scolaire, aides au quotidien) et d’améliorer les conditions de vie de votre enfant et de votre famille.
Les démarches se font auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Vous pouvez être accompagné par un CCAS, la mairie, un hôpital ou des associations locales.
De nombreuses ressources existent dans le département pour vous soutenir : aides financières, modes d’accueil inclusifs (crèches, assistantes maternelles), accompagnement scolaire, activités de loisirs, répit parental…
Retrouvez toutes les informations détaillées, les contacts utiles et les associations locales sur notre page dédiée : “Accompagner le handicap”.
La maison est le premier lieu de vie des enfants, mais aussi celui où surviennent la majorité des accidents. Selon le Ministère du travail, de la santé, des solidarités et des familles, les accidents domestiques représentent la première cause d’accidents de la vie courante chez les moins de 6 ans [2]. Chutes, brûlures, suffocations ou intoxications peuvent avoir des conséquences graves, mais la plupart sont évitables grâce à une prévention adaptée.
Les risques les plus fréquents chez les tout-petits
Dès qu’il commence à ramper, marcher ou explorer, l’enfant peut être exposé à différents dangers. Les chutes sont très fréquentes, notamment depuis une table à langer, un lit ou un escalier. Les brûlures surviennent souvent dans la cuisine, au contact des plaques de cuisson, des casseroles ou des liquides chauds. Les jeunes enfants sont également particulièrement vulnérables aux risques de suffocation liés aux petits objets, aux sacs plastiques ou à un couchage inadapté. Les intoxications accidentelles sont fréquentes lorsqu’un enfant avale un produit ménager, un médicament ou une plante toxique laissé à sa portée.
La sécurisation du logement
Pour limiter ces risques, il est essentiel d’adapter l’environnement domestique à l’âge de l’enfant. Une barrière de sécurité en haut et en bas des escaliers, un tapis antidérapant dans la salle de bain ou des caches-prises dans les chambres font partie des aménagements utiles.
Dans la cuisine, il est conseillé de tourner les poignées des casseroles vers l’intérieur, de ranger les produits ménagers et les médicaments dans un placard fermé et de ne jamais laisser un enfant seul près du four ou des plaques allumées. La chambre doit également être pensée pour la sécurité : pas de coussins, de peluches volumineuses ou de couvertures épaisses dans le lit afin de réduire le risque de mort inattendue du nourrisson [3].
La vigilance des adultes
Si le matériel de protection contribue à limiter les accidents, rien ne remplace la vigilance d’un parent ou d’un adulte. Un enfant ne doit jamais être laissé sans surveillance sur une table à langer, dans son bain ou dans une pièce où des objets dangereux sont accessibles.
La prévention repose aussi sur l’anticipation : expliquer à l’enfant, dès son plus jeune âge et avec des mots simples, ce qui est dangereux, l’accompagner progressivement vers l’autonomie tout en renforçant sa sécurité.
Que faire en cas d’accident ?
En cas d’ingestion suspecte d’un produit ou d’un accident domestique, il est important de garder son calme et d’appeler rapidement les urgences.
Le centre antipoison est accessible 24 heures sur 24 au 0 800 59 59 59 (appel gratuit depuis un poste fixe). En cas d’urgence vitale, le 15 (SAMU) doit être contacté immédiatement.
Pour aller plus loin, le Ministère de la santé met à disposition une brochure pratique qui détaille les gestes à adopter pour protéger les enfants des principaux risques domestiques.
[2] Ministère du travail, de la santé, des solidarités et des familles. Accidents de la vie courante chez les enfants de moins de 15 ans : 550 000 consultations en médecine générale et en pédiatrie par an en France hexagonale.
La place des écrans dans la vie des enfants a considérablement augmenté et leur usage nécessite une vigilance particulière pour préserver leur santé et leur développement. Les pédiatres recommandent d’éviter complètement l’exposition aux écrans avant l’âge de 3 ans, comme indiqué dans le dispositif des 1000 premiers jours, car le cerveau en pleine croissance a besoin d’interactions réelles pour développer le langage, la motricité et les compétences sociales.
Après cet âge, le temps d’écran doit rester limité et strictement encadré : privilégier des contenus adaptés à l’âge de l’enfant, de qualité éducative et toujours accompagnés par un adulte, permet de transformer l’expérience numérique en un moment d’apprentissage et de partage.
Une exposition excessive ou non supervisée peut entraîner plusieurs effets indésirables : troubles du sommeil, diminution de l’activité physique, baisse de l’attention, ralentissement du langage et difficultés dans les relations sociales. Pour prévenir ces conséquences, il est recommandé d’instaurer des règles claires, comme des moments « sans écran » à la maison, de limiter l’usage des écrans avant le coucher et de favoriser les alternatives ludiques et créatives, telles que le jeu libre, la lecture, les activités manuelles ou le temps passé à l’extérieur [6].
[6] Association Française de Pédiatrie Ambulatoire. Les écrans et l’enfant.
Le rôle essentiel de la PMI en Haute-Garonne
La Protection maternelle et infantile (PMI) est un service public gratuit accessible à toutes les familles du département.
En Haute-Garonne, elle propose :
- des consultations médicales pour les enfants de moins de 6 ans,
- des bilans de santé en crèche et à l’école maternelle (notamment vers 4 ans),
- des vaccinations gratuites,
- des temps d’échanges avec des puéricultrices, médecins et psychologues pour répondre aux questions des parents (alimentation, sommeil, comportements, accidents domestiques).
En Haute-Garonne, ce sont plus de 160 professionnels de santé, médecins, sages-femmes et infirmières-puéricultrices qui vous accueillent dans 72 sites de consultation situés au sein des 30 maisons des solidarités du Conseil départemental.
Les lieux d'accueil enfants-parents (LAEP)
Les LAEP sont des espaces ouverts aux parents accompagnés de leurs enfants jusqu’à 6 ans. Ils offrent un cadre convivial où chacun peut venir partager un moment de jeu, d’échange et de détente. Encadrés par des professionnels, ces lieux permettent aux enfants de découvrir la socialisation tout en restant auprès de leurs parents.
Pour les adultes, c’est l’occasion de rencontrer d’autres familles, de rompre l’isolement et de bénéficier d’une écoute bienveillante.
L’accès est libre et gratuit (ou avec une participation symbolique selon les structures). Pour trouver un LAEP proche de chez vous, vous pouvez consulter la carte interactive de notre portail.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre actualité dédiée : “Les 1000 premiers jours : zoom sur les Lieux d’Accueil Enfants-Parents (LAEP)”.
Le dispositif de Réussite éducative
La Réussite éducative s’adresse aux enfants âgés de 2 à 16 ans, lorsque leur situation familiale, sociale, scolaire ou de santé peut freiner leur développement. Ce dispositif propose un accompagnement individualisé, construit avec l’accord des parents, et mobilise différents professionnels : éducateurs, psychologues, enseignants ou encore travailleurs sociaux. L’objectif est de renforcer la confiance, de favoriser l’épanouissement et d’apporter un soutien concret dans la vie quotidienne de l’enfant.
En Haute-Garonne, le dispositif est déployé dans plusieurs communes comme Toulouse, Tournefeuille, Cugnaux, Balma, Blagnac ou Colomiers. Les familles peuvent être orientées par un professionnel de l’éducation ou de la santé, mais elles peuvent aussi en faire la demande directement auprès de leur mairie ou du service dédié.
Vous pouvez les joindre par téléphone, selon votre domicile :
- Réussite éducative de Toulouse – Direction de l’Éducation 05 61 22 35 30
- Réussite éducative de Tournefeuille Service prévention 05 61 06 29 14
- Réussite éducative de Cugnaux Pôle cohésion sociale et solidarités 05 62 87 12 57
- Réussite éducative de Colomiers – Service vie des quartiers, 1 place Alex Raymond 05 61 15 24 41
- Réussite éducative de Balma – Pôle Famille et Solidarité 05 61 24 92 77
- Réussite éducative de Blagnac – Espace Famille 05 34 36 45 35
Les Maisons des Solidarités et l’Aide sociale à l’enfance (ASE)
Les Maisons des Solidarités (MDS) du département constituent un point d’entrée essentiel pour les familles. Elles accueillent, informent et orientent les parents vers les services adaptés à leur situation. Les professionnels présents (assistants sociaux, éducateurs, infirmiers, puéricultrices) interviennent notamment en prévention précoce, afin de soutenir les parents avant que les difficultés ne s’installent.
En cas de besoin plus spécifique, l’Aide sociale à l’enfance (ASE) peut mettre en place des actions de soutien éducatif ou de protection, toujours en lien avec les familles et dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Établir une routine cohérente
Mettre en place un rythme stable pour le sommeil, les repas et les moments de jeu permet à l’enfant de se sentir en sécurité et d’acquérir progressivement son autonomie. Par exemple, des horaires réguliers pour les siestes et le coucher favorisent un sommeil de qualité, indispensable à la croissance et au développement cognitif. De même, planifier des moments de repas à heures fixes aide l’enfant à réguler son appétit et à découvrir de nouvelles saveurs progressivement [4].
Favoriser les interactions positives
Les échanges quotidiens avec l’enfant sont essentiels pour stimuler son langage, sa curiosité et son intelligence émotionnelle. Lire des histoires, chanter, discuter et jouer avec lui contribue à développer ses compétences cognitives et affectives. Même de courtes interactions, comme commenter les gestes de l’enfant ou poser des questions simples, renforcent le lien parent-enfant et encouragent l’expression des émotions [5].
Outils pratiques pour le suivi et l’organisation
Pour accompagner efficacement le développement de l’enfant, les parents peuvent utiliser des outils simples mais efficaces. Les tableaux de routine, les carnets de suivi du développement ou certaines applications de suivi de santé aident à repérer les progrès de l’enfant et à identifier rapidement d’éventuelles difficultés. Ces outils facilitent également la communication avec les professionnels de santé et permettent de solliciter un accompagnement adapté lorsque nécessaire.
Se faire confiance
Être parent n’est pas toujours simple, et il est normal d’avoir des doutes ou de se sentir parfois dépassé. Faites-vous confiance : vous êtes la personne qui connaît le mieux votre enfant. Chaque famille trouve son propre équilibre, et il n’existe pas de modèle unique de “bonne parentalité”.
En cas de difficultés, ne restez pas seul. Vous pouvez échanger avec votre entourage, mais aussi solliciter des professionnels (médecins, puéricultrices de PMI, psychologues, associations de soutien à la parentalité). Demander de l’aide ne signifie pas que vous êtes “un mauvais parent” : c’est au contraire une preuve de responsabilité et de bienveillance envers vous-même et votre enfant.
[4] CHU Sainte-Justine. Hygiène du sommeil pour l’enfant de 2 à 12 ans.
[5] Maya Gratier. L’importance de l’expressivité pour se parler, avec ou sans paroles.
Quels sont les dépistages obligatoires pendant la petite enfance ?
En France, 20 examens médicaux sont obligatoires de la naissance jusqu'à 6 ans. Réalisés principalement par un pédiatre ou en PMI, ils permettent de surveiller la croissance, le développement psychomoteur, l’audition, la vue et le langage. Ces rendez-vous sont essentiels pour une prévention efficace dès le plus jeune âge.
Quels examens sont pris en charge avant 6 ans ?
Les examens obligatoires de la petite enfance sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, sans avance de frais. Cela inclut les bilans de santé, les dépistages (vue, audition, croissance, développement) et les vaccinations recommandées. Les consultations peuvent se faire chez un médecin ou dans une structure de PMI.
Quel est le rôle de la PMI en matière de prévention ?
La PMI (Protection maternelle et infantile) propose un suivi médical gratuit pour les enfants de moins de 6 ans. Elle offre des consultations, des vaccinations, des conseils pour les parents, et peut intervenir dans les crèches. Elle joue un rôle clé dans la détection précoce des troubles et l’accompagnement des familles.
Comment prévenir les accidents domestiques avec un tout‑petit ?
Les accidents domestiques sont fréquents chez les jeunes enfants. Pour les prévenir, il est recommandé de sécuriser le logement : cache-prises, barrières, produits ménagers hors de portée, surveillance constante dans le bain, etc. Une attention accrue est nécessaire dans les pièces à risque comme la cuisine ou la salle de bain.
En quoi consiste le dispositif de Réussite éducative ?
Ce dispositif accompagne les enfants de familles fragilisées sur les plans éducatif, social ou sanitaire. Il propose un parcours individualisé avec l’aide de professionnels (éducateurs, psychologues, intervenants sociaux). Objectif : prévenir les difficultés précoces, renforcer le lien familial et soutenir l’enfant dans son développement.
Quels signes peuvent indiquer un trouble du développement ?
Des signes peuvent alerter : retard de langage, difficulté à interagir, absence de réponse au prénom, troubles du sommeil ou de l’alimentation, comportements inhabituels. En cas de doute, il est conseillé de consulter un professionnel de santé (pédiatre, PMI) pour évaluer la situation et mettre en place un suivi adapté.
Qui contacter pour un accompagnement parental gratuit en Haute-Garonne ?
Les Maisons des Solidarités du département et les structures de PMI proposent un accompagnement gratuit aux parents. Elles offrent écoute, soutien, informations pratiques et orientations vers des dispositifs comme les LAEP ou la Réussite Éducative. Ce service est accessible à toutes les familles résidant en Haute‑Garonne.
Quelles sont les recommandations sur les écrans pour les jeunes enfants ?
Les autorités de santé recommandent d’éviter tout écran avant 3 ans. Pour les enfants entre 3 et 6 ans, l’exposition doit être limitée, encadrée et accompagnée par un adulte. L’excès d’écrans nuit au développement du langage, de la concentration et du lien social. Les activités sensorielles et interactives sont à privilégier.
