Prévention
Prévention jeunes adultes en Haute-Garonne : santé, bien-être et accompagnement
Entrer dans la vie adulte, entre 18 et 25 ans, c’est franchir une étape décisive faite de nouvelles libertés mais aussi de nouvelles responsabilités. Études, premiers emplois, logement, vie affective et sociale : cette période de transition est riche en découvertes, mais elle peut aussi être source de fragilités.
En Haute-Garonne, de nombreux dispositifs existent pour soutenir les jeunes adultes et leurs familles : maisons des adolescents, points d’accueil et d’écoute, associations spécialisées, missions locales ou encore services de santé universitaires. Ces lieux offrent un cadre gratuit, confidentiel et adapté aux besoins des 18-25 ans.
Cet article a pour objectif de donner des repères clairs et pratiques sur les différentes actions de prévention en France et dans le département, afin que chaque jeune adulte puisse trouver des informations fiables, prendre soin de sa santé et être accompagné dans son quotidien.
Même si le suivi médical n’est pas toujours une priorité chez les jeunes adultes, il reste essentiel de consulter régulièrement un médecin ou un professionnel de santé pour prévenir les problèmes, dépister précocement et bénéficier de conseils adaptés à cette période de la vie.
Examens de prévention et bilans de santé
Plusieurs dispositifs gratuits permettent de surveiller son état de santé. Le programme “M’T dents tous les ans” propose un rendez-vous de prévention bucco-dentaire gratuit tous les ans jusqu’à 24 ans, permettant de détecter précocement caries ou problèmes orthodontiques.
L’Assurance Maladie propose également un examen de prévention en santé gratuit, adapté à la situation des jeunes (étudiants, demandeurs d’emploi, travailleurs précaires). Ce bilan complet, réalisé dans un centre d’examens de santé, permet d’évaluer l’état de santé général et de bénéficier de conseils personnalisés pour améliorer son hygiène de vie.
Vaccination et prévention des maladies
Les jeunes adultes doivent aussi veiller à ce que leur carnet vaccinal soit à jour. Certaines vaccinations sont obligatoires (diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatite B, etc.), d’autres fortement recommandées comme celles contre le papillomavirus (HPV) ou la méningite.
Le calendrier vaccinal officiel est disponible sur le site du Ministère de la Santé et il peut être vérifié auprès d’un médecin, d’une infirmière scolaire ou d’un centre de vaccination.
Le rôle du médecin traitant
Le médecin traitant est l’interlocuteur principal pour le suivi médical. En le déclarant auprès de l’Assurance Maladie (démarche gratuite et rapide avec la carte Vitale), les jeunes adultes sont mieux remboursés de leurs consultations et peuvent bénéficier d’un suivi personnalisé.
Ce médecin peut alimenter le Dossier Médical Partagé (DMP), un outil numérique sécurisé qui centralise l’historique de santé du patient.
Le médecin traitant peut également établir des arrêts de travail, délivrer des certificats médicaux ou orienter vers des spécialistes si nécessaire. Choisir un médecin de confiance.
Ressources locales en Haute-Garonne
Dans le département, plusieurs lieux facilitent l’accès aux soins pour les jeunes. Les Maisons des Solidarités du Conseil Départemental accompagnent les jeunes adultes dans leurs démarches de santé et d’accès aux droits.
Le CROUS Toulouse-Occitanie dispose aussi d’un service social et de médecins universitaires pour les étudiants.
Enfin, les centres de santé municipaux de Toulouse et des communes environnantes permettent de consulter des généralistes ou des spécialistes sans avance de frais.
Le sommeil : un enjeu de santé primordial
Le sommeil est essentiel pour la concentration, la mémoire, la gestion du stress et la santé mentale. Les jeunes adultes ont besoin en moyenne de 7 à 9 heures de sommeil par nuit, mais de nombreux étudiants et jeunes actifs dorment moins en raison des rythmes irréguliers, du travail ou de l’utilisation des écrans [6].
Quelques conseils pour mieux dormir :
- maintenir des horaires réguliers, même le week-end ;
- éteindre les écrans au moins 30 minutes avant le coucher ;
créer un environnement calme, sombre et frais dans la chambre.
Alimentation : poser les bases d’une santé durable
Une alimentation équilibrée est essentielle pour soutenir l’énergie, la concentration et le bien-être général.
- Varier les repas : légumes, fruits, protéines (viande, poisson, œufs, légumineuses), produits laitiers et céréales complètes.
- Hydratation : boire régulièrement de l’eau et limiter les boissons sucrées ou énergisantes.
- Éviter les excès : les fast-foods et snacks peuvent être occasionnels, mais ne doivent pas remplacer les repas équilibrés.
Cette période est également celle où les troubles des conduites alimentaires (anorexie, boulimie, hyperphagie) peuvent apparaître ou se renforcer. Il est important de rechercher de l’aide auprès de professionnels si des comportements alimentaires inquiétants apparaissent[7].
Activité physique : bouger pour mieux vivre
L’activité physique régulière n’est pas seulement bénéfique pour le corps : elle réduit le stress, améliore l’humeur et favorise un sommeil réparateur[8].
Les recommandations pour les 18-25 ans :
- minimum 150 minutes d’activité d’intensité modérée par semaine, ou 75 minutes d’activité intense ;
- varier les pratiques : marche, vélo, natation, sports collectifs, danse ;
- intégrer le mouvement au quotidien : privilégier les trajets à pied ou à vélo, prendre les escaliers, faire des pauses actives pendant les études ou le travail[8].
[6] mpedia. Le sommeil de l’adolescent : un enjeu de santé.
[7] Assurance Maladie. Alimentation des adolescents : quelques particularités.
[8] Assurance Maladie. Enfants et adolescents : quelle activité physique ?
Santé mentale des jeunes
Bien que l'on dise souvent que "20 ans est le plus bel âge de la vie", cette période peut aussi être source de défis importants. Les jeunes adultes, âgés de 18 à 25 ans, traversent des étapes de transition majeures : études supérieures, entrée dans la vie active, indépendance financière, construction de l'identité personnelle et professionnelle. Ces changements peuvent générer du stress, de l'incertitude et un sentiment de solitude.
- 32 % des jeunes de 18 à 24 ans souffrent de troubles de santé mentale, un taux bien supérieur à la moyenne nationale.
- 20,8 % des jeunes adultes ont présenté un épisode dépressif caractérisé en 2021, contre 11,7 % en 2017.
- Près de 9 % des femmes de 18 à 25 ans ont déclaré avoir pensé au suicide en 2022, un chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes.
- 56 % des moins de 25 ans se déclarent en état de détresse psychologique[9].
Repérer les signes de mal-être
La santé mentale des jeunes se dégrade : en décembre 2024, 23 % des jeunes déclaraient ne pas prendre soin de leur santé mentale alors qu’ils étaient, quelques semaines auparavant, 55 % à déclarer avoir déjà connu un problème de cet ordre [1].
Il est normal de traverser des moments de doute ou d’anxiété, mais certains signes doivent alerter. Une fatigue qui persiste malgré le repos, un sommeil perturbé, une perte d’appétit ou au contraire une alimentation désordonnée peuvent révéler un mal-être profond. De même, un jeune qui s’isole de ses amis, se désintéresse de ses études ou de ses projets, ou exprime des idées noires, a besoin d’un accompagnement. Reconnaître ces signaux est une première étape essentielle pour ne pas rester seul face à la souffrance psychique.
Où trouver de l’aide en Haute-Garonne ?
Le département propose plusieurs structures adaptées aux besoins des 18-25 ans.
- La Maison Départementale des Adolescents (MDA), accessible jusqu’à 25 ans, offre un espace d’écoute, de soutien psychologique et d’orientation, gratuit et confidentiel.
- Les Points d’Accueil et d’Écoute Jeunes (PAEJ), répartis dans différents lieux de proximité, permettent également aux jeunes adultes de rencontrer des professionnels sans rendez-vous pour parler de leurs difficultés. Pour trouver le PAEJ le plus proche de chez vous, consultez le site de La Mission Locale.
- L’association Arpade, à travers son Point Écoute, accueille aussi bien les jeunes que leurs parents pour favoriser le dialogue et proposer des solutions concrètes.
Des dispositifs nationaux accessibles à tous
Au-delà des dispositifs locaux, des services nationaux peuvent également être mobilisés.
Depuis 2022, le dispositif “Mon soutien psy” permet de consulter un psychologue et de bénéficier d’un remboursement par l’Assurance Maladie, après orientation par un médecin traitant.
Plus généraliste, Fil Santé Jeunes (0 800 235 236) offre une écoute anonyme et gratuite sur toutes les questions liées à la santé, aux relations et au bien-être psychologique.
En cas d’urgence, le 3114, numéro national de prévention du suicide, est accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Prévenir par de nouvelles habitudes de vie
Au-delà de ces ressources, il est possible d’agir au quotidien pour préserver son équilibre. Une activité physique régulière, même modérée, favorise la réduction du stress et améliore la qualité du sommeil. Maintenir un rythme de vie équilibré, avec des horaires de sommeil stables et une alimentation adaptée, contribue également à renforcer la santé mentale. Enfin, garder du temps pour soi, entre loisirs, relations sociales et moments de repos, reste un pilier essentiel de l’équilibre psychologique [2].
Bien-être et engagement
Au-delà des risques, cette période de vie offre aussi de belles opportunités pour tisser des liens et s’engager. Passer du temps avec des amis, participer à des activités collectives ou partager des passions favorise le bien-être, réduit le stress et renforce l’estime de soi. Les interactions sociales réelles restent essentielles, même à l’ère du numérique : sorties, projets communs, clubs ou associations permettent de créer un réseau de soutien solide.
L’engagement dans des activités citoyennes, bénévoles ou culturelles est également très bénéfique. Il donne du sens au quotidien, développe des compétences, et permet de se sentir utile et valorisé.
Pour en savoir plus sur l’engagement, vous pouvez consulter notre page dédiée “S’engager et se mobiliser entre 18 et 25 ans : volontariat et opportunités”.
[1] Le site officiel du Gouvernement. La santé mentale chez les jeunes : comment les accompagner et les aider ?
[2] Santé publique France. Pour mieux comprendre la santé mentale.
[9] Assurance Maladie. Quels sont les principaux troubles psychiques chez les jeunes ?
Conduites addictives : prévenir, repérer et accompagner
L’alcool reste la substance la plus consommée par les jeunes. Près d’un jeune de 18 à 25 ans sur deux déclare avoir déjà pratiqué le « binge drinking », c’est-à-dire boire une grande quantité d’alcool en très peu de temps. Ces excès, souvent liés aux soirées festives, peuvent avoir des conséquences immédiates comme les accidents de la route, les comas éthyliques ou encore des comportements à risque. À long terme, ils fragilisent le foie, le cœur et augmentent les risques de dépendance [3].
Le tabac et le cannabis sont également très présents dans cette tranche d’âge. Leurs effets se traduisent par une perte de concentration, une baisse de motivation et des troubles du sommeil, avec parfois une dépendance installée en quelques mois. L’usage de drogues plus dures, même occasionnel, peut entraîner des troubles psychiques sévères et des comportements dangereux [3].
Plusieurs ressources locales existent en Haute-Garonne pour accompagner les jeunes adultes :
- La Maison des adolescents (MDA 31), qui accueille des jeunes confrontés à des problématiques de consommation ou d’addiction, dans un cadre bienveillant et confidentiel ;
- Le CJC (Consultation Jeunes Consommateurs), dispositif spécialisé accessible aux jeunes de 12 à 25 ans, disponible dans certains centres de soins ou établissements médico-sociaux.
En parallèle des structures locales, des services nationaux offrent écoute et accompagnement. Le numéro vert Drogues Info Service (0 800 23 13 13) permet de poser ses questions anonymement et de trouver un centre près de chez soi. Tabac Info Service propose un suivi personnalisé pour arrêter de fumer, par téléphone ou via une application mobile. Concernant l’alcool, Alcool Info Service met à disposition un chat et des conseils pratiques pour réduire ou arrêter sa consommation.
Usage excessif des écrans et comportements numériques
Les comportements à risque ne concernent pas uniquement les substances. L’usage excessif des écrans est devenu une problématique majeure. Passer plusieurs heures par jour sur les réseaux sociaux, les jeux vidéo ou les plateformes de streaming peut perturber le sommeil, accentuer le stress et limiter les interactions sociales réelles [4].
Les pratiques sur les réseaux sociaux peuvent inclure :
- consultation excessive de contenus anxiogènes ou violents (news, vidéos choquantes, discussions conflictuelles) ;
- comparaison sociale constante, qui peut impacter l’estime de soi et générer un sentiment d’insuffisance ;
- diffusion de contenus personnels sensibles, qui peut entraîner harcèlement, cyberintimidation ou exposition non souhaitée.
Pour prévenir ces risques et protéger les jeunes adultes, il est essentiel de sensibiliser à un usage raisonné des écrans : limiter le temps quotidien, privilégier les interactions positives, et réfléchir avant de partager des contenus personnels.
Les Promeneurs du Net peuvent accompagner les jeunes adultes en :
- repérant les signes d’usage problématique des écrans et des réseaux sociaux ;
- proposant des stratégies concrètes pour mieux gérer le temps d’écran et favoriser des interactions sociales réelles ;
- informant sur les bonnes pratiques numériques et la protection des données personnelles, pour réduire les risques liés aux contenus diffusés en ligne.
[3] Observatoire français des drogues et des tendances addictives. Alcool et soirées chez les adolescents et les jeunes majeurs.
[4] Mission ministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives. L’essentiel sur… les usages problématiques d’écrans.
Contraception : un droit accessible et gratuit
Depuis janvier 2023, la contraception est gratuite pour toutes les femmes jusqu’à 26 ans en France. Cela concerne les pilules contraceptives, les dispositifs intra-utérins (stérilets), les implants, les diaphragmes et les consultations médicales associées.
Les jeunes hommes, de leur côté, peuvent obtenir gratuitement des préservatifs masculins en pharmacie grâce à la carte Vitale. Ces dispositifs de contraception sont essentiels non seulement pour éviter les grossesses non désirées, mais aussi pour favoriser une vie affective plus sereine.
En Haute-Garonne, les Centres de Planification et d’Éducation Familiale (CDPEF) jouent un rôle majeur. Ils offrent des consultations médicales gratuites et confidentielles, ainsi que des entretiens avec des conseillers conjugaux et familiaux. Ces centres sont ouverts à toutes et tous, avec ou sans rendez-vous, et permettent de trouver un moyen de contraception adapté à sa situation. Pour trouver le centre le plus proche de chez vous, consultez le site du Conseil départemental de la Haute-Garonne.
Prévention et dépistage des IST
La prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) reste un enjeu crucial chez les jeunes adultes. Le préservatif, masculin ou féminin, reste le seul moyen de protection contre le VIH et la majorité des IST (chlamydia, gonocoque, syphilis, etc.).
En cas de doute ou de rapport à risque, il est recommandé de réaliser un test de dépistage. À Toulouse, le CeGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic) propose des dépistages anonymes et gratuits pour le VIH et les autres IST, ainsi qu’un accompagnement en cas de besoin. De nombreux laboratoires d’analyses médicales du département réalisent également ces tests, parfois sans avance de frais grâce à la carte Vitale.
Respect, consentement et prévention des violences sexuelles
La santé sexuelle ne se limite pas à la contraception ou au dépistage. Elle concerne aussi le respect de soi et des autres. Le consentement doit être au cœur de toute relation, et chacun a le droit de dire « non » à un rapport ou à une situation qui ne lui convient pas.
Malheureusement, les violences sexistes et sexuelles touchent aussi les jeunes adultes. En cas d’agression, plusieurs dispositifs existent :
- le 3919, numéro national d’écoute pour les femmes victimes de violences,
- le 17 (police ou gendarmerie) en cas d’urgence,
- le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes, par SMS.
Les risques liés aux études et au travail
La vie étudiante est parfois source de fatigue et de pression importante. Entre la charge de travail, les examens et les petits emplois nécessaires pour subvenir aux besoins du quotidien, de nombreux jeunes ressentent une forte anxiété. Ce stress peut mener au burn-out étudiant, caractérisé par un épuisement physique et psychologique qui affecte la motivation et les résultats scolaires.
Dans le cadre professionnel, les jeunes travailleurs enchaînent souvent contrats courts et périodes d’incertitude, ce qui peut générer un sentiment d’instabilité et un isolement social.
Logement et précarité financière
Accéder à un logement représente un défi majeur pour les jeunes adultes. Colocation, résidence étudiante ou appartement individuel : le coût élevé du logement dans la métropole toulousaine peut fragiliser l’équilibre budgétaire. La précarité financière, accentuée par la hausse du coût de la vie, peut avoir des répercussions sur la santé, l’alimentation et le moral [5].
Face à ces difficultés, le CROUS Toulouse-Occitanie propose un accompagnement social et des solutions de logement pour les étudiants. La Mission Locale de la Haute-Garonne accompagne quant à elle les jeunes de 16 à 25 ans dans leur recherche d’emploi, leur insertion sociale et leur accès aux droits.
Violences conjugales et rupture familiale
La période des 18-25 ans peut également être marquée par des relations affectives nouvelles. Si elles sont souvent sources d’épanouissement, elles peuvent aussi parfois être le lieu de violences, qu’elles soient psychologiques, verbales ou physiques.
En cas de situation de violence conjugale ou intrafamiliale, les jeunes adultes peuvent solliciter le 3919, numéro national d’aide aux victimes, ou s’adresser à des associations locales spécialisées.
Les Maisons des Solidarités du département proposent également un accompagnement pour les jeunes confrontés à une rupture familiale, qu’il s’agisse de démarches administratives, de soutien psychologique ou de recherche de logement temporaire.
[5] Centre de Ressources et d’Informations Nutritionnelles. Impact de la crise du coût de la vie sur les comportements d’achats.
La Maison des Adolescents (MDA)
Bien qu’ouverte principalement aux 11-21 ans, la Maison des Adolescents de Haute-Garonne accueille aussi les jeunes adultes en transition vers l’autonomie. Elle propose des consultations médicales, psychologiques et sociales gratuites. On peut y venir pour parler de ses difficultés scolaires, relationnelles, de santé mentale ou de consommation. Les parents peuvent également être reçus, ce qui en fait un lieu ressource pour l’ensemble de la famille.
Les Points d’Accueil et d’Écoute Jeunes (PAEJ)
Les PAEJ sont des espaces d’écoute accessibles sans rendez-vous, répartis sur le territoire. Ils offrent un soutien psychologique ponctuel ou régulier et orientent les jeunes vers des professionnels adaptés. Ces lieux sont particulièrement utiles pour les 18-25 ans en situation d’isolement, de mal-être ou de rupture familiale.
La Mission Locale
La Mission Locale accompagne les jeunes de 16 à 25 ans dans leur insertion professionnelle et sociale. Elle aide à trouver un emploi, une formation ou un logement, mais aussi à accéder à des soins et à la prévention. Elle est un relais indispensable pour les jeunes en recherche de stabilité.
Centres de santé et CeGIDD
Pour toute question liée à la santé sexuelle, aux dépistages et à la prévention des infections sexuellement transmissibles, le CeGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic) de Toulouse reste un point de repère central. Gratuit et anonyme, il accueille les jeunes adultes sans jugement et les accompagne dans leur parcours de soins.
Les centres de santé municipaux et associatifs de la Haute-Garonne proposent quant à eux des consultations médicales et infirmières, souvent sans avance de frais.
Où trouver un lieu d’écoute gratuit pour les plus de 18 ans ?
Des structures comme les espaces santé jeunes, les maisons des adolescents, les associations locales ou les centres médico-psychologiques accueillent les jeunes gratuitement. Ces lieux offrent un cadre confidentiel pour parler de santé, d’orientation, de mal-être ou de prévention.
Quels sont les droits en matière de contraception pour une personne majeure ?
Tout jeune majeur peut accéder à une contraception gratuite dans les centres de planification ou les espaces santé. Il est possible d’obtenir une information complète, un moyen de contraception adapté et des consultations confidentielles, sans accord parental.
Existe-t-il un bilan de santé gratuit à l’entrée de la vie adulte ?
Oui. Les jeunes jusqu’à 24 ans peuvent bénéficier d’un examen bucco-dentaire gratuit chaque année et d’un bilan de santé complet selon leur situation (étudiant, sans emploi, etc.). Ces bilans permettent un suivi préventif pour démarrer l’âge adulte en bonne santé.
Quels signes doivent alerter en cas de mal-être ?
Isolement prolongé, fatigue extrême, anxiété envahissante, perte d’appétit, troubles du sommeil ou idées noires doivent alerter. Il est important de ne pas rester seul. Des consultations anonymes et gratuites sont accessibles rapidement dans le département.
Comment prévenir les risques en soirée ou en colocation ?
Éviter les consommations excessives, ne jamais laisser un verre sans surveillance, savoir où appeler en cas de danger, sécuriser les espaces communs, instaurer un cadre bienveillant mais clair entre colocataires : autant de réflexes qui peuvent prévenir les accidents ou les tensions.
Que faire en cas de violences sexuelles ou sexistes ?
Toute personne victime ou témoin de violences peut s’adresser à un professionnel : infirmier scolaire, médecin, association, service d'écoute. Des dispositifs existent pour porter plainte, se faire accompagner ou être orienté, en toute confidentialité.
Quelles structures peuvent accompagner les jeunes dans la précarité ?
Les maisons des solidarités, les missions locales, les associations humanitaires ou spécialisées peuvent proposer un accompagnement global : alimentation, logement, santé, emploi, accès aux droits. L’objectif est d’apporter une aide rapide et adaptée à chaque situation.
Comment un jeune adulte peut-il être acteur de sa santé ?
En prenant soin de son hygiène de vie, en s’informant sur ses droits, en consultant régulièrement, en participant à des actions de prévention, ou en parlant autour de soi, chaque jeune adulte peut devenir acteur de sa santé et celle des autres.
