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Parents 31

Adolescence, sexualité et consentement : comment aborder ces sujets ?

Consentement ado

Nous avons précédemment abordé le sujet du consentement expliqué aux enfants. Dans l’article « Comment aborder le sujet du consentement avec votre enfant ? », il était question de prendre des bonnes habitudes et d’aider votre enfant à respecter son corps et celui des autres dès son plus jeune âge. Aujourd’hui, ce nouvel article propose quelques pistes pour parler de sexualité et de consentement avec votre adolescent(e).

 

Parler d’éducation sexuelle avec son ado

À l’école primaire, au collège et au lycée, les enfants bénéficient de temps consacrés à l’éducation à la sexualité. Ce n’est pas une matière en soi, mais le sujet est intégré à différents cours, comme les sciences de la vie et de la Terre, l’histoire-géographie ou encore le français. L’objectif de cette éducation est de développer chez les élèves le respect de soi, de l’autre et l’acceptation des différences. Ce sont également des moments qui permettent aux adolescents de réfléchir aux dimensions affectives, culturelles et éthiques de la sexualité.

Alors pourquoi les parents devraient-ils aborder le sujet avec leur enfant à l’adolescence ? Eh bien, parce que même si c’est souvent délicat, une discussion entre un parent et un enfant peut être plus concrète et plus intime qu’un échange lors d’un cours en présence des autres élèves. C’est aussi l’occasion de montrer à votre ado qu’en cas de problème ou de violence, elle/il peut venir vous en parler directement. En effet, si les parents se sentent parfois mal à l’aise avec ce genre de sujets, les enfants eux aussi peuvent ressentir de la honte.

Si jamais vous sentez que votre adolescent(e) ne souhaite pas discuter de sa sexualité avec vous, vous pouvez essayer d’identifier avec elle/lui un autre membre de la famille ou des amis avec lesquels elle/il pourrait parler. Vous pouvez également mentionner le 119, le service national d’écoute de l’Enfance en danger, qui est joignable gratuitement 24 heures sur 24, si elle/lui ou un(e) de ses ami(e)s est confronté(e) à un problème, à des violences ou à une maltraitance.

 

Parler de consentement avec son ado

Il est important de rappeler à votre adolescent(e) que son corps lui appartient. Si elle/il n’a pas envie, c’est non. Même si l’autre personne insiste, fait du chantage, se plaint. Le consentement n’est pas un petit « oui » forcé, c’est un « oui » catégorique, enthousiaste, libre, spécifique, éclairé et révocable.

Cela veut dire que si, finalement, l’adolescent(e) n’a plus envie, même si elle/il a dit oui avant, elle/il peut dire non ensuite. Ce n’est pas un engagement qu’elle/il doit respecter, aucun rapport ne doit être forcé ni obtenu par le chantage. De même, on peut échanger des baisers sans vouloir aller plus loin et on peut commencer une relation sexuelle et décider de s’arrêter en cours de route.

Si une personne est en état d’ébriété, sous l’influence de la drogue ou endormie, elle n’est pas en état de donner son consentement. Et son état ne justifie en rien de profiter d’elle ou de lui.

Ce sujet est traité de manière ludique par Tea Consent à travers la vidéo ci-dessous :

 

S’informer sur les réseaux sociaux

Aujourd’hui, il existe de nombreuses ressources en ligne et sur les réseaux sociaux pour s’informer sur la sexualité. Qu’il s’agisse de YouTube, TikTok, Instagram ou d’un autre réseau, votre ado pourra trouver plusieurs comptes bien faits et contenant des informations positives, bienveillantes, inclusives et sans tabous.

Pour les adolescents, c’est une source d’informations facile d’accès. Les réseaux sociaux leur évitent de devoir poser à leur médecin des questions qui les mettent mal à l’aise. Dans son échange avec Vies de famille, Laura Berlingo, gynécologue-obstétricienne à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, juge très positive l’éducation à la sexualité véhiculée par les réseaux sociaux sous l’angle du désir et du plaisir, mais aussi du consentement. Elle la perçoit comme l’émergence d’une co-construction d’un savoir. Selon elle, « il y a un vrai problème de formation des médecins à la santé sexuelle. »

 

> Pour aller plus loin

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